Vous apprenez le français comme langue seconde ou additionelle?
Vous aimez lire et écrire des poèmes?
Vous aimez gagner des prix?
Si oui, O’Poésie est un concours qui vous plaira!

O’Poésie est un concours national de poésie en français pour les élèves de la 1re à la 12e année (1re de CÉGEP), inscrits dans un programme de français langue seconde (FLS) partout au Canada. C’est une opportunité pour ces jeunes d’explorer la beauté et l’expressivité de la langue française à travers un projet d’apprentissage créatif, de mettre en pratique des compétences littéraires et de développer un esprit d’appartenance aux communautés francophones et acadiennes du Canada.

LES PRIX

Choisi.e.s parmi des soumissions de partout au Canada, les trois premier.ère.s gagnant.e.s dans chacune des huit catégories recevront des cartes-cadeaux et des livres. Les valeurs des prix varient entre 25$ et 150$ chacune.

  • 1re à la 3e année : $25-$50
  • 4e à la 6e année : $50-$75
  • 7e à la 9e année | 1re à la 3e secondaire : $50-$100
  • 10e à la 12e année | 4e, 5e secondaire et 1re CÉGEP : $75-$150

LES RÈGLES

  1. Le poème doit être écrit en français.
  2. Le poème doit comporter un titre et être composé de 15 à 20 vers libres sur une seule page (sauf pour les 6-8 ans qui doivent soumettre un poème en forme d’haïku ou d’acrostiche).
  3. Le poème doit inclure des procédés poétiques, au moins deux pour les 1re à la 6e année ou quatre pour les 7e à la 12e année. Des exemples de procédés poétiques incluent l’allitération, l’onomatopée, la métaphore, la répétition et la personnification.
  4. Le poème doit être écrit et révisé seulement par l’auteur.rice.
  5. Le poète doit être un élève qui étudie le français, langue seconde.
  6. Le poème doit être soumis ci-dessous sous forme de fichier PDF.

LES CATÉGORIES

GROUPE A – Français de base & français enrichi

  • 1re à la 3e année (Poème en forme d’haïku ou d’acrostiche)
  • 4e à la 6e année
  • 7e à la 9e année | 1re à la 3e secondaire
  • 10e à la 12e année | 4e, 5e secondaire et 1re CÉGEP

GROUPE B – Immersion française & francisation

  • 1re à la 3e année (Poème en forme d’haïku ou d’acrostiche)
  • 4e à la 6e année
  • 7e à la 9e année | 1re à la 3e secondaire
  • 10e à la 12e année | 4e, 5e secondaire et 1re de CÉGEP

DATE LIMITE DE SOUMISSION : LE 5 FÉVRIER 2024

GAGNANT.E.S ANNONCÉ.E.S : AU DÉBUT DE MARS 2024

CONCOURS POUR LA SALLE DE CLASSE

Vous aimeriez gagner 100$ et des beignes pour votre classe?

Dix bourses de 100$ sont disponibles pour les classes du Québec et du Nunavut qui soumettront au moins dix poèmes composés par leurs élèves. Les enseignant.e.s intéressé.e.s peuvent également recevoir des beignets ou des beignes pour célébrer avec leur classe!

Les enseignants doivent contacter infoqcnu[at]cpf.ca pour confirmer leur éligibilité.

RESSOURCES COMPLÉMENTAIRES

Des ressources complémentaires sont disponibles sur demande. Veuillez contacter infoqcnu[at]cpf.ca pour obtenir une ou plusieurs ressources complémentaires : 

  • Affiches (en anglais ou en français)
  • Trousse d’accompagnement (avec des ressources pédagogiques)
  • Contenu de médias sociaux
  • Grille d’évaluation

VOUS AVEZ DES QUESTIONS?

MERCI À NOS COMMANDITAIRES

ANCIEN.NE.S GAGNANT.E.S

Vous ne savez pas par où commencer et vous avez besoin d’un peu d’inspiration ? Consultez quelques soumissions d’anciens gagnants.

J’aime les chats
Elizabeth M., 2023

Calme animal qui saut très
Haut
Adorable animal qui est
Très mignon
Orange, noir, et blanc
N’aime pas nager

La Plage
Julia Lim, 2022

Plein de sable
Lumiére du soleil
Anémone de mer
Grand bateau de cargos
Entendre les vagues

 

Le Monde Maintenant
Irina Xie

Pollution partout.
Un virus prend soin du monde.
Nature est joyeuse.

 

Soleil
Casteo Chiu

Sur son
Orbite
La géante
Étoile
Illumine
Le monde

L’obscurité De La Nuit
Sreeja Kar, 2023

Le jour est plein de travail, la nuit est pour dormir
Épuisé, drainé, brûlé sortir
Quand ma tête frappe l’oreiller
Je m’enfonce lentement dans l’obscurité de la nuit
Je rêve de vagues, s’écraser, de va-et-vient
Je rêve d’oiseaux chantant, tranquilles, mais beaux
Je rêve de nuages, dansant dans le ciel
Rêves heureux dans l’obscurité de la nuit
Mais les rêves changent et les miens aussi
Des monstres surgissent partout
Grognements, grognements, grognements
Hurlant dans l’obscurité de la nuit
Joie puis douleur
Rage puis excitation
Peur puis fierté
Les sentiments changent dans l’obscurité de la nuit
Mais quoi qu’il arrive dans mes rêves
Je me réveille toujours en sécurité
Se réveiller de l’obscurité de la nuit

 

Un Océan de sons
Annie Ma, 2022

Bruyant
Tout est si bruyant
Les voix résonnent dans mes oreilles
Le cœur battant dans ma poitrine
Les petits gens qui se battent
Dans ma tête
Essayer de se libérer

Mais tout ce bruit
Peut s’en aller
Avec une floraison de fil
Je les mets dans mes oreilles

Les vannes s’ouvrent
Et un océan de sons
Dansant comme des rayons de soleil
Brillant comme un million de couleurs
Se précipite dans mon âme
Remplir le silence
Avec plus que des mots
La musique

 

La moraine
Eric McWhinnie

La moraine d’Oak Ridges est mon refuge,
Le trille blanc couvre le sol comme un déluge.
Le trille rouge démontre sa rareté,
La sanguinaire vante sa beauté.

Je marche sur la mousse avec légèreté.
La moraine est le protecteur des créatures,
Le faucon à queue rouge est mature.
La grenouille fait l’appel de l’accouplement,

Le serpent fait une baignade de soleil sur la pente.
Je vois un trou qu’une taupe saute dedans.
La moraine prend son nom du chêne,
L’érablière est magnifiquement ancienne.

Le hêtre lisse nous sourit d’en haut,
Tout comme notre ami le cher bouleau.
Je remarque que le pin rouge pousse près des eaux.
La moraine a comme élément vital les rivières et les lacs,

Le Lac Saint-Georges au soleil est opaque.
Le Lac Sainte-Marie était un refuge historique,
La rivière Humber coule de façon féerique.
La rivière Rouge nous offre des aventures héroïques.

 

Ballet en soirée d’hiver
Angelina Lemus

Dans la neige, je danse en adage à travers le pays des merveilles de l’hiver.
Amusée, je saute en grand jeté pour attraper des flocons de neige dans les airs.
Nouvelle neige arrive, je pirouette dans les rafales de neige brillante.
Saubresaut magnifiquement execute, je touches les glaçons gelés.
Energiquement, je frappe un battement pour atteindre le ciel de minuit.
Une arabesque tout doucement réalisée, dans le beau silence de l’hiver.
Sure la couverture de neige, je monte sur la pointe des pieds en relevé.
En hiver, je fais des glissades comme l’ange dans mes réves.

Le Papillon à Ailes Bleues
Susie Wen, 2023

Personne peut attraper,
Ce papillon bleu de légende.
Plus merveilleux que les étoiles ou la lumière du jour.
Deux ailes en forme de cœur,
Connecté par un seul fil rouge et noir.
Un jeune homme qui chasse ce papillon bleu,
Tombe au fond d’une rivière
D’eau scintillant de minéraux,
Son amour et son corps,
préservé toujours.
Une petite fille, panier de biscuits pour deux
Mais le papillon bleu est réfléchi dans ses yeux,
Excité par cette couleur si beau, elle ne voit pas
Qu’il n’y a plus de sol sous ses pieds.
Elle tombe, dans un champ de roses blanches,
Coloré rouge avec son sang.
Un homme dehors une maison enflammée
Il voit le papillon bleu et souvient soudainement,
Sa chérie qui est encore dans la maison de feu.
L’homme se suit ce papillon bleu, au lit de son amour,
La fumée engloutit la couple,
Ensemble avec le papillon, dans ces derniers moments.
Ce papillon, les ailes aux formes du cœur,
Brillant et bleu,
La mort suit n’importe où elle va
Malédiction d’amour
Il se repose près d’une jacinthe violette,
Comme elle veut dire,
“Je suis”
Désolée

 

Le Passage du temps
Clarisse Kennedy, 2022

Je suis le monde nouveau
Je suis la couronne cassée
Je suis le sang qui peint le drapeau

Je suis la descente du soleil
Je suis l’ombre qui tue l’espoir
Je suis le royaume tombé

Je suis le tyran, le seul pouvoir
Je suis les cendres dans tes poumons
Je suis le malin plus sombre que le noir

Je suis la lame qui coupe l’horizon
Je suis le gris, l’absence de couleur
Je suis la vie sans restitution

Je suis la sueur sur ton cœur
Je suis le dieu qui lance le tonnerre
Je suis la tristesse, la douleur et la peur

Je suis l’éponge qui sèche les mers
Je suis le feu qui brûle les champs
Je suis le destin de la terre

Je suis le passé, le futur et le présent
Je suis le passage du temps

 

Quotidienneté
Juliana Narvaez

Mes yeux brûlent avec du sang,
Le fer liquide qui coule dans mes veines –
Qui domine mes pensées,
Qui tombe du ciel et tache le soleil
Mon cœur bat à toute force
Ma gorge tremble, éffrayée
Une clôture d’os me conserve,
Me protège contre cette pluie acide
Mais pas pour longtemps –
Je dois trouver abri.
Mes jambes et mon esprit,
Leurs propres maîtres,
Me conduisent à travers les nuages sombres
Qui ornent le paysage ruiné de moi
Cave dentelée à minuit –
Maison de rats noirs qui
Chuchotent dans mes oreilles
Menteries acides,
Grossièretés mélodieuses
Je les crois.

 

La douleur de tes fleurs
Mia Thompson

Je vais garder ces fleurs séchées jusqu’à ce que je te revoie.
Je me souviens du sentiment – mon cœur s’est effondré quand ils ont dit que tu es mort,
je ne le croyais pas.
Alors maintenant, je suis coincé avec ces fleurs irrégulières.
Je les regarde s’asseoir sur le rebord de ma fenêtre en train de ramasser la poussière.
Tu hantes leurs pétales, tu es un autre fantôme de mon passé.
Leur forme froissée me rendait folle, je devais les ramasser.
Leurs corps fanés séchèrent et se fendirent, ils laissèrent une traînée de morceaux cassés.
Je les ai pris dans mes bras et les ai emmenés dans la cour.
J’ai déterré la saleté, anticipant votre retour.
Ignorant la terre qui s’accumulait sous mes ongles, j’ai enterré vos fleurs. J’ai planté des graines de rose
pour lutter contre ma peur.
Peut-être qu’ils grandiront pour remplacer ceux qui sont morts. S’ils fleurissent, vais-je vous revoir?
Je les arrose tous les jours en pensant à toi.
Je dépense mon argent en engrais et mon temps à garder la foi.
Mais rien n’a fleuri de la saleté sauf la douleur.
Qu’est-ce que je suis censé faire maintenant? J’essaierai peut-être de faire pousser des marguerites avec
de belles couleurs.
Désolé je n’ai pas pu faire pousser un jardin pour toi
Mais je ne t’oublierai jamais, tu as laissé tes racines grandir en moi.

Mon Ami, Sammi
Henry Li, 2023

La départ de mon meilleur ami Sammi a été une éprouvante épreuve,
Une souffrance, une tristesse, une douleur indélébile,
Il est parti quand j’étais encore un petit enfant,
Et j’ai dû apprendre à vivre sans lui, sans sa présence.
Mais j’essaie de m’accrocher à nos souvenirs communs,
A tous les moments de félicité que nous avons partagés.

Pour moi, il était comme un arc-en-ciel,
Une lumière, une couleur, une beauté éphémère,
Il égayait ma vie, il lui donnait de la gaieté,
Et je lui suis reconnaissant de m’avoir offert tant de bonheur.

Je pense souvent à lui, à sa voix, à son rire,
A sa bienveillance, à sa générosité, à sa délicatesse,
Je me rappelle toutes les aventures que nous avons vécues,
Tous les instants de connivence, de tendresse, d’amitié.

Pour moi, il était comme une étoile,
Une étoile étincelante, scintillante, qui guide notre chemin,
Il m’a indiqué la voie, il m’a donné de l’espoir,
Et je lui suis reconnaissant de tout ce qu’il a accompli pour moi.

 

Pour tout ce qui est perdu
Aileen Sun, 2022

Les bois marron étaient imbus des nutriments de la récolte
Les feuilles étincelantes étaient cousues avec des cristaux
Les branches saluaient tel des soldats dans le vent
Les pommes de pin tombaient avec la grâce des pièces d’or

Les vagues ondulaient comme des manteaux de fourrures
La pluie s’écoulait comme le sang de la chair chassée
Les nuages se dispersaient comme le poudre à canon
La réflection du soleil perçait les yeux comme des couteaux

Les montagnes s’érigeaient aussi hautes que nos bûchers
Les cavernes parcouraient aussi loin que nos navires
La pierre était aussi robuste que nos châteaux
La boue dans la terre était aussi riche que nos villes

Pourquoi ne reste-t-il plus de vert ou de vie ?
Depuis quand est le vaste ciel rendu si gris ?
Comment ont toutes ces vallées devenues si aplaties ?
Que peut-on faire pour que la nature soit rebâtie?

 

Géants de la nature
Chloe Koelmel

Géants à nous, géants aux animaux, géants à leurs espèces,
Ils sont toujours avec nous.
Ce sont les arbres qui nous perplexe.
Sous eux, les enfants jouent,
Ce dont, ils marchent, sautent, courent,
Leurs coeur qui battent d’excitement.
Battre au rythme d’un tambour,
Ce qui les rend énergiquement.

Ils grandissent jusqu’à ce qu’ils atteignent l’espace,
Avec leurs feuilles qui étire comme des doigts,
Où vous pouvez les voir pousser de votre terrasse,
Grandir de plus en plus haut que votre toit.

Leurs créations dont nous recueillons,
Pour donner au enfants qui viens en groupe de douze.
Leurs branches sont comme les bras accueillants,

Ce qui nous donnent des câlins qui rend les filles jalouses.
Ce que nous ne réalise pas,
C’est que les arbres ont toujours été là pour nous.
Car il sont assez sympa,
Et ils vont toujours être partout.

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